vendredi 11 mai 2012

Le prix Belfius-Dexia encore attribué à un indépendant du Soir

Les prix Belfius du journalisme (anciens prix Dexia) ont été remis hier, jeudi 10 mai, à Bruxelles. Un travail publié dans Le Soir a, aux côtés de François Brabant du Vif et de Odile Deherte de la RTBF, été primé : J'ai risqué de me ruiner en multipliant les crédits, d'Olivier Bailly. Ce dernier est journaliste indépendant.
En 2011, Le Soir et ses indépendants avaient encore été mis à l'honneur avec Le Bonheur brut, un webdoc d'Arnaud Grégoire et avec David Leloup, collaborateur freelance auteur d'une enquête sur le vaccin anti H1N1.
L"année précédente, les deux prix accordés au Soir l'avaient été à des salariés, Hugues Dorzée pour une enquête sur les armes wallonnes vendues en Lybie et, en catégorie presse financière, Pierre-Henri Thomas et Philippe De Boeck pour une série sur la banque Kaupthing.
En 2009, c'est Joël Matriche, collaborateur indépendant, qui avait été récompensé pour un reportage sur les maternités nazies durant la Seconde Guerre mondiale. Il succédait lui même à Nicolas Crousse (salarié), auteur d'un portrait remarqué d'Yves Leterme.

Bien que travaillant avec peu de moyens, les collaborateurs indépendants du Soir ont donc raflé une bonne partie des derniers Prix Dexia/Belfius. Ce qui rend plus admirable la façon dont les considère aujourd'hui la direction.

2 commentaires:

  1. Bonjour,
    En tant que lecteur, je suis bien sûr attristé de ce qui est susceptible d'appauvrir l'offre éditoriale. Chez Rossel comme ailleurs. Mais ce petit message a surtout pour objet de féliciter les lauréats du prix Dexia, ils prouvent que des articles de qualité sont encore possibles. J'espère que vous pourrez continuer :-) Avec toute ma sympathie.
    Bernard

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  2. Bravo aux lauréats! Pour connaître quelques indépendants qui travaillent au Soir, il faut reconnaître qu'il est un des seuls à réserver de la place dans ses pages pour des reportages de qualité (qu'ils soient signés par des salariés ou des indépendants) et que, payant moins mal que ses concurrents, c'est vers lui que doivent se tourner les indépendants qui portent un projet de qualité. Mais Le Soir se serait grandi en précisant qu'Olivier Bailly n'est pas un salarié maison, plutôt que titrer "Le Soir doublement récompensé par le prix Belfius du journalisme" (http://www.lesoir.be/culture/medias/2012-05-10/le-soir-recompense-par-le-prix-belfius-du-journalisme-914963.php).

    b

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