C’est l’histoire d’un gars qui a choisi de changer d’histoire.
Ce gars, il est journaliste – pour peu de temps encore -, collaborateur au Soir
et à l’agence Belga notamment. Un vrai de vrai, un passionné, rigoureux et
honnête, un chouette bonhomme qui plus est. Souvent râleur, comme tous les
Liégeois que je connais. Parfois coupeur de cheveux en quatre - mais n’est-ce pas
ce qu’on attend des journaleux ? Forcément, il ne gagnait pas beaucoup
mais ce pas beaucoup était encore de trop : il y a quelques semaines, sa
collaboration au Soir avait provisoirement été suspendue en rétorsion de son refus de voir ses papiers gratuitement publiés aussi chez SudPresse.
Récemment aussi, m’a-t-on dit, il avait été fort affecté qu’on reproche aux
collaborateurs régionaux d’être source de gaspillage d’argent : pourquoi,
en effet, leur commander des reportages si les même sujets pouvaient être
traités pour moins cher par un collègue de SudPresse ?
Parce que les histoires écrites par des comptables ne sont pas de bonnes histoires, parce qu’elles sont rédigées de piètre façon et qu’on en devine généralement la fin, il a donc décidé de passer de l'autre côté du miroir.
Parce que les histoires écrites par des comptables ne sont pas de bonnes histoires, parce qu’elles sont rédigées de piètre façon et qu’on en devine généralement la fin, il a donc décidé de passer de l'autre côté du miroir.
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